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Asséta Zongo

  • Asséta est entrée dans l'association en juillet 2013, en même temps que Justine et Neymata. Elle avait 14 ans et étudiait en 5e.

  • Elle est originaire de Sourgoubila, une commune rurale située à 35 km au nord-ouest de Ouagadougou.  

  • En octobre 2017, elle est entrée en terminale scientifique.

  • En 2018, Asseta a fait sa rentrée à l'Université de Ouagadougou, et réside au foyer de Cap Etudes. 

  • Son ambition : réussir ses études et devenir professeure.

  • Sa situation : Asséta a obtenu son BEPC en juillet 2015, et a reçu en cadeau de félicitation, comme tous les diplômés de Cap Etudes, ce beau vélo qu'elle a choisi elle-même ! Il lui permet de rejoindre chaque lundi le lycée de Laye où elle a intégré une seconde scientifique en octobre 2015. Comme il n'existe pas de pension dans cet établissement, Apollinaire Zoungrana, notre partenaire, a loué pour elle et ses 3 camarades boursières de Cap Etudes (Neymata, Justine et Alice), une maisonnette en dur clôturée, de deux pièces.

  • Asséta ne ménage aucun effort pour réussir sa scolarité. Toujours souriante, audacieuse et chaleureuse, elle nous impressionne par sa force et sa détermination. 

L'album photo d'Asséta

Dans la maison de Laye
À Laye
Asséta et Léa
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Remise du kit scolaire
Asséta et sa nouvelle tenue
Asséta et Alice à Laye
Remise des kits scolaires
Asséta avec Neymata et Justine
Asséta et son papa
Asséta reçoit sa première lampe
Elèves et parents de Sourgoubila
Asséta et son papa

Voici comment Asséta nous présentait sa situation, lors de son entrée dans l'association :

"Mon grand frère a abandonné l’école. Deux de mes petites sont au primaire et les 2 autres ne sont pas encore scolarisées.

 

Mes parents sont cultivateurs et n’ont pas suffisamment des moyens. Mes parents vendent les récoltes pour s’occuper de mes frais de scolarité et nous n’avons pas d’aide spécifique de la part de qui que ce soit.

 

A cause d'un manque de vélo, il m’arrive d’arriver en retard à l’école.

 

Je n’ai même pas de tenue adéquate pour la pratique du sport à l’école et une bonne lampe pour apprendre les leçons. Quand elle existe, la lampe est de fabrication locale à base d'une boîte de Nescafé que l’on perce pour y introduire le pétrole et mèche. Il se dégage une épaisse fumée noire dont l’inhalation est nocive pour la santé.

 

Souvent les cahiers achetés sont insuffisants à couvrir l’ensemble des matières, de sorte que l’on est obligé d’utiliser un cahier pour plusieurs matières.

 

Le savon pour laver les tenues scolaires est inexistant.

 

La conjugaison de l’ensemble de ces problèmes rend difficile ma situation scolaire."

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